Les câlins, un des langages d'amour !
Le 21 janvier est la Journée Internationale du CÂLIN !
Mais vous, que pensez-vous des câlins ?
Nous avons tous besoin d’amour et d’affection. Et en même temps, certaines personnes peuvent se sentir mal à l’aise avec les contacts physiques.
La façon dont nous interagissons avec les autres, la relation que nous entretenons avec les signes d’affection physique câlins, bisous, caresses) est influencée par différents facteurs :
- nos expériences de vie, notamment dans la relation avec nos parents
- notre biologie (libération d’ocytocine)
Grandir dans une famille qui n’a pas l’habitude de montrer de l’affection physiquement peut conduire à reproduire ce même comportement.
Pourtant, recevoir de l’affection, c’est essentiel pour l’enfant !
Les câlins renforcent le lien parents-enfants
- crée un lien d’attachement sécure et développe ses effets positifs
- procure un sentiment de sécurité et le développe
- le peau à peau stimule le développement du lien affectif
- répond au besoin de contact et de proximité
- le massage bébé apprend à prodiguer des soins attentionnés
- entraîne la libération d’ocytocine = hormone de la tendresse (a un effet relaxant, soulage l’anxiété, abaisse la pression artérielle, réduit le taux de cortisol et stimule le système immunitaire)
Les contacts physiques influencent le développement
- aide l’enfant à ressentir son corps, de mieux le comprendre, et d’approfondir l’image qu’il s’en fait (passe par les soins)
- stimulent le développement du cerveau et les capacités cognitives (socio-émotionnelles)
- l’enfant se sent aimé, valorisé
- les gestes d’affection, d’amour et de réconfort aident aussi les tout-petits à apprendre à reconnaître et mieux comprendre leurs émotions
- un effet positif sur le comportement des enfants
- développe la confiance en lui, favorise sa capacité à faire confiance aux autres et son autonomie
Bercer, prendre dans les bras, toucher, porter, réconforter...mais il existe bien d’autres façons de donner de l’affection à l’enfant :
- être disponible,
- jouer avec lui,
- lui raconter une histoire,
- lui poser des questions …
Et si on parlait de l’enfant qui n’aime pas les câlins !
Il est, dans ce cas, oh combien important de respecter les limites de l’enfant quand il s’agit de contact physique.
N’oublions pas que chaque personne a en effet sa propre zone de confort.
Pourquoi ?
- une indépendance plus marquée chez certains enfants
- une acceptation/tolérance limitée cependant qu’à la famille proche
- une hypersensibilité …
Comment réagir ?
- respecter le refus de l’enfant
- lui dire qu’il est en droit de refuser c’est lui apprendre à écouter sa petite voix intérieure
- apprendre à l’enfant que ses émotions sont légitimes, à s’affirmer et à exprimer ce qu’il ressent
- montrer à l’enfant d’autres manières de montrer son affection (sourire, dire « je t’aime », faire plaisir, faire un dessin, envoyer un bisou avec la main...)
Connaissez-vous les 5 langages d’amour ? (livre de Gary Chapman)
Gary Chapman estime que, si nous voulons combler les besoins affectifs des enfants, nous devons découvrir leur langue de prédilection et la leur parler régulièrement. C’est le meilleur moyen de remplir leur réservoir émotionnel. Il ajoute que les enfants ont besoin des cinq langages d’amour mais que leur besoin de recevoir des manifestations d’amour dans leur langue de prédilection est le plus important.
1.Les paroles valorisantes
2.Les moments de qualité
3.Les cadeaux
4.Les services rendus
5.Le toucher physique
Le réservoir d’amour d’un enfant demande à être rempli et il est important que ce dernier se sente aimé.
Plus son réservoir affectif est plein, moins l’enfant est irritable et plus le lien parent/ enfant se trouve renforcé et les relations apaisées.